Nous partageons avec vous ci-dessous les textes de nos chansons qui figurent sur notre nouvel EP.
Ce sont des paroles écrites au crayon à papier dans des petits carnets bleus et des compositions originales cultivées sans OGM.
Heureusement qu’il y a encore des baleines
Pour voyager sans bruler de kérosène
Sous la banquise, de marbre blanc,
J’entends les larmes des sirènes
Y aura-t-il encore des ours blancs
Lorsque la neige brulera sa traine ?
Il faudra du temps, avant, qu’elles ne reviennent
Pour nous montrer la beauté, des océans
Pour nous ouvrir les yeux, pendant qu’il est encore temps
Heureusement qu’il y a encore des baleines.
Mais nous ne sommes, Que des hommes
D’incorrigibles Bouffeurs de pommes
Dans ce paradis, que l’on consomme
On ne craint rien ni personne.
Mais nous ne sommes, Que des hommes
D’incorrigibles Bouffeurs de pommes
Dans ce paradis, que l’on consomme
On ne craint rien ni personne.
Heureusement que l’océan est Pacifique,
Malgré nos marées noires et nos poubelles remplies de plastique.
Combien de sacrifices faudra-t-il encore, pour nourrir la bête ?
Cette croissance carnivore, jamais satisfaite.
Mais nous ne sommes, Que des hommes
D’incorrigibles Bouffeurs de pommes
Dans ce paradis, que l’on consomme
On ne craint rien ni personne.
Mais nous ne sommes, Que des hommes
D’incorrigibles Bouffeurs de pommes
Dans ce paradis, que l’on consomme
On ne craint rien ni personne.
Des soldats de plombs fatigués de se battre
Ont posé leurs canons pour aller au spectacle
De Monsieur Loyal.
Une bande de pirates frappés par l'infortune
Qui joue les acrobates pour décrocher la lune
Ça n'a rien de banal.
Au milieu de la piste, je construis des histoires
Fantasques héros, artistes d'un soir
Au milieu de la piste, y’a un enfant qui joue
Avec un mouton planqué dans une boîte à trous.
Un Conte des Carpates sanguinaire et cruel
S’est déguisé en clown pour amuser les mortels
En valsant avec une échelle.
Un matador jaloux cornu comme un taureau
Est devenu dompteur d'une horde d'escargots
Sous le grand chapiteau.
Des nains un peu grincheux ont ébloui le public
En éternuant du feu sous la baguette magique
D’une sorcière maléfique.
Y’a le café qui fume dans des verres d'arcopal,
Des roulottes qui hurlent une envie de voyage
Poésie bordélique d’une éternelle enfance,
Étincelle magique qui éblouie les sens.
Ya des terriens qui volent comme des plumes sous les étoiles
Des trapèzes et des cordes, une princesse, un cheval
Et Arnold qui s’évade…
Ya des terriens qui volent comme des plumes sous les étoiles
Des trapèzes et des cordes, une princesse, un cheval.
Elle est pas contagieuse, elle est un peu contestataire
Elle est plutôt sérieuse sauf quand elle est en colère
Elle n'est pas née d'hier, elle n'a pas de pays
Sa vie n'a pas de frontière, elle sourit même sous la pluie.
Elle a appris à se taire, mais ne dit pas toujours oui!
Elle ne s'envoie pas en l'air, si elle n'a pas envie
Elle excelle dans les affaires, s'intéresse à la politique
Dans son ventre, elle se sent mère,
même si cela semble pathétique…
Papadapadada, papadapadada, papadapadada
Montre les dents, bats-toi Frangine
Fais résonner ce cœur dans ta poitrine.
Il est grand temps, de quitter le port
Ne les laisse plus te dire que tu as tort.
Montre les dents, bats-toi Frangine
Fais résonner ce cœur dans ta poitrine.
Il est grand temps, de quitter le porc...
Elle parle peu de son passé, fume surtout quand elle est triste
Veut qu'on respecte ses idées, égalitaires et féministes
Elle f'ra du sport après l'hiver, deviendra p't'ête végétarienne
Elle rêve de plage, de bord de mer,
Elle rêve surtout d'briser ses chaînes.
Elle préfère se tromper, que de gâcher sa vie
Dit qu'il vaut mieux essayer, que de tomber dans l'oublie
Elle préfère se tromper, que de gâcher sa vie
Dit qu'il vaut mieux essayer, que de tomber dans l'oublie
Montre les dents, bats-toi Frangine
Fais résonner ce cœur dans ta poitrine.
Il est grand temps, de quitter le port
Ne les laisse plus te dire que tu as tort.
Montre les dents, bats-toi Frangine
Fais résonner ce cœur dans ta poitrine.
Il est grand temps, de quitter le porc...
Papadapadada, papadapadada, papadapadada.
Si un jour tu voulais venir,
refaire le monde à notre manière.
Si un jour tu voulais grandir,
À mille mètres au’d’sus de la mer.
Si tu t’sens seul et sans amis,
viens nous voir on saura quoi faire.
Pour te r’donner le goût d’la vie,
car ici on est….
Franch'ment pour, avoir des étoiles plein les yeux.
Franch'ment pour, s’aimer sous un ptit coin d’ciel bleu.
Franch'ment pour, les soirées fondue et raclette.
Franch'ment pour, franch'ment pour.
Et si un jour tu d’vais r’partir,
t’inquiètes pas nous on reste là.
On attendra d’te voir rev’nir,
et on t’ouvrira grand nos bras.
Pour te dire qu’ici l’amitié,
rien ne peut jamais la briser.
Ni le temps ni même les années,
car ici on est…..
Franch'ment pour, un verre de vin chaud en plein hiver.
Franch'ment pour, une absinthe au Val de Travers.
Franch'ment pour, rêver sous la neige et les sapins.
Franch'ment pour, la libération des nains d'jardin.
Franch'ment pour, oublier la météo.
Franch'ment pour, que dans nos têtes il fasse toujours beau.
Franch'ment pour, franch'ment pour.
Même si les bateaux ne reviennent jamais jusqu'au quai,
il faudra bien un jour qu'on se jette à l'eau pour y chercher leurs secrets.
Sur les chemins de poussières nos pensées ignoraient les lendemains,
au loin on entendait la mer hurler puis repartir dans son coin.
Entre les fleurs sauvages,
enthousiaste et rêveur,
j'ai respiré ton audace,
j'ai appris ta peau par cœur.
Et main dans la main,
mon amour,
nous irons dès demain,
dans le Mercantour,
leur apprendre à voler,
pour que les vautours n'aient plus jamais...
Peur de s'aimer.
Contre un peu d'éternité, brulons de nos corps les vestiges,
nous briserons sans regrets les souvenirs qui nous rendaient ivres.
Et sur les falaises au petit jour,
nous observerons les vautours,
Connaitre le goût,
du vertige.
Et main dans la main,
mon amour,
nous irons dès demain dans le Mercantour,
leur apprendre à rêver...
Et main dans la main,
mon amour,
retournons dès demain,
dans le Mercantour,
leur apprendre à voler,
pour que les vautours n'aient plus jamais...
Peur de s'aimer.
Je bois du café en capsule
Dans des tasses en carton
J'ai fait tatouer une libellule
Sous la ceinture d'mon pantalon
J'vapote des parfums ridicules
Au lieu de fumer du gazon
Evolution sociétale.
J'suis connecté en permanence
Ma vie sociale c'est le virtuel
J'ai de plus en plus d'intolérances
J'ai mis sous vide ma vie sexuelle
Je gère mes orgasmes à distance
En un clic j'te mets à la poubelle
Evolution sociétale.
Réveille toi, mon ami, droit dans les yeux, regarde moi
Car toi et moi, mon ami, nous avons encore le choix
De lever le poing, ou de baisser les bras
Je suis hâté, sans religion
Mon Dieu à moi c'est le wifi
Je fais du shopping dans mon salon
J’achète tous mes vols à bas prix
Dans mon caddy y'a plus d'saison
Je suis perfusé au sushi
Evolution sociétale.
J'achète, j'm'endette, j'fuis la tristesse
Pour exister, faut que j'consomme.
J'bouffe des pilules, j'fais du fitness
J’suis comme un poulet aux hormones.
Devant mes selfies je me caresse
Mon ego est classé hors norme.
Evolution sociétale.
Mais toi et moi, mon ami, nous avons encore le droit
De résister à cette folie, qui emprisonne nos âmes
Refusons, mon ami, de les laisser sans rien dire
Contrôler nos esprits.
Oui, refusons, mes amis, de les laisser sans rien dire
S’immiscer dans nos vies, sous nos yeux étourdis.